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Carlos Bonifacio Diego Lanzavechia et Manuel Loureiro s'étaient connus en 1892 comme serveurs dans l'hôtel Vignolles de San Isidro, province de Buenos Aires. Fin 1911, ils s'associent pour ouvrir l'Armenonville, qui est inauguré début 1912. |
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Le site Milongaophelia argumente, photo à l'appui, la filiation entre l'Armenonville, de Buenos Aires, et son modèle, le Pavillon d'Armenonville, situé allée de Longchamp, à la lisière du bois de Boulogne, près de la porte Maillot, entre l'Etoile et la Défense, à Paris. C'est un ancien pavillon de chasse du XVIII° siècle, rénové en 2002-2003. Il fonctionne toujours, pour l'organisation de soirées et de grandes réceptions. |
Source :http://milongaophelia.wordpress.com/2012/12/21/bachicha-2/. Note n° 1.
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Le restaurant était fréquenté par l'aristocratie, dont Marcelo T.de Alvear et son épouse Regina Pacini. Alvear a été ambasssadeur d'Argentine à Paris, puis président de la république d'Argentine. D'autres habitués appartenaient au turf. |
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Il y eut d'abord le violoniste José Orzali et la pianiste Bienvenida Orzali. Puis les orchestre de Vicente Greco et Roberto Firpo. |
En 1913, l’Armenonville organise un concours dans le but de choisir son orchestre attitré. Bien que le niveau soit élevé car Juan Maglio "Pacho" et Genaro Esposito font partie des concurrents, Roberto Firpo ▲▲ gagne le concours. Furieux, un musicien d’un orchestre qui était en lice le poignarde ce qui le contraint à une hospitalisation. |
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C'est à l'Armenonville que le duo Gardel-Razzano a atteint la notoriété. En décembre 1913, un grand fermier fanatique de musique criolla, Francisco Taurel, a organisé là une prestation du duo. A la suite de cette soirée, la direction propose un contrat de 70 pesos par nuit. La somme était considérable et Gardel, en apprenant le montant, dit à ses amis " Por esa plata hasta soy capaz de atender el guardarropas y lavar los platos (Pour cet argent, je suis capable de tenir le vestiaire et laver la vaisselle) ". |
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Le bandonéoniste et compositeur Juan Maglio " Pacho " ▲▲, ami intime des propriétaires du cabaret, a intitulé son troisième tango " Armenonville " ▲▲ et l'a dédicacé aux deux propriétaires. Il a été édité par Juan S.Balerio, et vendu en peu de temps à 6000 exemplaires. |
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En 1938, le bandonéoniste, chef d'orchestre et compositeur Alberto Mancione a formé un orchestre, la Típica Armenonville, qui a duré très peu de temps. |
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Le Cuarteto Armenonville est constitué de la manière suivante : |
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Un peu parigots, un peu argentins, les musiciens de l’Armenonville (une chanteuse-comédienne polyglotte et un quatuor bandonéon-violon-guitare-contrebasse) chantent en français, jouent en espagnol et inversement. C’est à un voyage émouvant, poétique et drôle qu’ils nous invitent, fait d’allers-retours entre classiques du tango porteño et perles oubliées de la chanson française, ponctués de textes déclamés comme des poèmes : traductions colorées, anecdotes rares, digressions déroutantes.
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Né de la rencontre en 2008 entre Emeline Bayart, chanteuse et comédienne passionnée par le répertoire de la chanson réaliste, et Romain de Mesmay, violoniste et altiste amoureux de tango, ce projet accueille rapidement trois musiciens : Alix Merckx, qui assume la stabilité de l’édifice à la contrebasse, Julien Cousin, qui nourrit l’ensemble de ses harmonies à la guitare, et enfin Michel Capelier, auquel revient la tâche de réaliser les arrangements de l’Armenonville tout en tenant fermement les lanières du bandonéon. Mêlant chanson et comédie, l’Armenonville s’attache à faire revivre les échos croisés entre Paris et Buenos Aires au travers d’un répertoire allant de Troilo à Fernandel en passant par Piazzolla et Juliette. |
Source : http://larmenonville.fr/fr
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Pourquoi l’Armenonville ? Au début du XXe siècle, la fièvre du tango naît à Paris. Dès son arrivée dans la capitale française, cette musique des bas-fonds argentins séduit les parisiens qui l’adoptent et se l’approprient : le rythme est toujours là, mais les textes prennent souvent un caractère plus léger. Au même moment, sur les bords du Rio de la Plata, dans les milongas comme dans la ville, on rêve de Paris, d’où le tango revient après avoir acquis ses lettres de noblesse, et sort des rues pour se diffuser dans toute la société argentine. Cette obsession française amènera les fondateurs de l’un des plus fameux cabarets de Buenos Aires à lui donner pour nom L’Armenonville, faisant référence à un ancien pavillon de chasse parisien du XVIIIe siècle, transformé en lieu de réception à la Belle Époque. Ce haut lieu du tango porteño vécut ses plus grandes heures dans les années 1910, notamment grâce à Carlos Gardel qui y fit ses débuts. |
Source : http://larmenonville.fr/fr
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