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Biographie - Oeuvre - Bibliographie |
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- 1914. Naissance de Anibal. |
De 1930 à 1937, de 16 à 23 ans, il joue dans de nombreux orchestres d'excellente renommée. Il acquiert ainsi la formation qui lui manquait. - 1930. Orchestre Elvino Vardaro, avec Osvaldo Pugliese, Alfrego Gobbi et Ciriaco Ortiz. - 1931. Orchestre Tipica Victor dirigé par Federico Scorticati. Orchestre Juan Maglio "Pacho". Orchestre Los Provincianos, de Ciriaco Ortiz. - 1932. Orchestre Julio De Caro, avec Pedro Laurenz. - 1934. Orchestre Angel D'Agostino. - 1935. Orchestre Juan D'Arienzo. - 1936. Orchestres : El Cuarteto del 900 / de Juan Carlos Cobian / Alfredo Gobbi / Luis Petrucelli / Lucio Demare. |
1937. A 23 ans, il forme son propre orchestre. |
- Entre 1933 et 1974, Troilo a participé à 8 films. Il joue, généralement, un rôle de bandonéoniste ou de directeur d'un orchestre intégré à l'action. - Entre 1953 et 1975, Troilo a participé à 5 oeuvres théâtrales, des pièces musicales dans lesquelles il joue son propre rôle. - Il a toujours beaucoup joué dans de petites salles, dans des dancings populaires, en gardant un contact direct avec le public. Nombreuses prestations dans différentes radios. |
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Anibal Troilo a su choisir des chanteurs d'excellente qualité, dont la plupart ont poursuivi, après leur passage dans son orchestre, une brillante carrière de solistes. Il leur redonne une place complète dans l'orchestre et ne les limite pas au refrain. Mais il les intègre dans le chant orchestral de telle sorte que la pièce conserve son homogénéité sonore et son équilibre entre orchestre et chanteur, avec la structure suivante : longue introduction instrumentale, avec solos d'instruments, pour exposer le thème ; puis le chanteur avec une strophe et le refrain, accompagné de contrechants et l'orchestre ; puis court passage instrumental reprenant les thèmes et assez souvent avec un solo de bandonéon ; puis enfin le chanteur, pour terminer la pièce, avec, la plupart du temps, la seconde strophe. Par ordre chronologique et avec le nombre d'enregistrements : 1.- Francisco Fiorentino, de juillet 1937 à mars 1944. (56 enregistrements). En duo : Fiorentino-Mandarino (4). 2.- Amadeo Mandarino, 1940-1941, pour chanter en duo avec Fiorentino. 3.- Alberto Marino, de 01/04/1943 à 1947. (44). En duo : Marino-Ruiz (5). 4.- Floreal Ruiz. 1944/1948 (4). 5.- Edmundo Rivero, 1947/1951 (19). En duo : Rivero-Calderon (3). Rivero-Ruiz (2) 6.- Aldo Calderon, 1948/1951(3). 7.- Jorge Casal, 1950/1955 (18). En duo : Casal-Beron (2) 8.- Raoul Beron, de 01/02/1951 à 31/08/1954 (13). 9.- Carlos Olmedo, 1955-1956 (2). 10.- Pablo Lozano, 1955 (10). 11.- Roberto Goyeneche, 1955 à 1963 (58). En duo : Goyeneche-Cardenas (3). Goyeneche-Elba Beron (1). Goyeneche-Rufino (1). 12.- Angel Cardenas, 1956/1960 (13). 13.- Elba Beron, 1961/1963 (13). 14.- Roberto Rufino, 1962/1965 (10). 15.- Nelly Vasquez, 1963/1966 (16). 16.- Tito Reyes, 1963/1975 (23). 17.- Roberto Achavál, 1975 (0). |
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Troilo a fait appel aux meilleurs musiciens de son moment qu'il payait pour réaliser les arrangements de son répertoire. Ils appartiennent tous à la tendance de recherche musicale et de renouveau du tango. Mais, ensuite, il ajustait soigneusement leur travail pour obtenir les qualités qu'il estimait nécessaires à une bonne écoute du public, et aux attentes des danseurs quand il s'agissait de thèmes destinés au bal. Parmi ces arrangeurs, on relève notamment : Astor Piazzolla, Hector Maria Artola, Argentino Galvan, Ismael Spitalnik, Emilio Balcarce, Julian Plaza, Hector Stamponi, Raul Garello, etc. |
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On compte 60 thèmes composés par Troilo. 18 d'entre eux n'ont pas été enregistrés par lui. |
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C'est probablement Troilo qui a reçu le plus de dédicaces et en l'honneur de qui le plus grand nombre de tangos ont été composés. Ainsi, on compte : - " Pichuco ▲▲ ", de Armando Pontier, 1946. - " Aníbal Troilo", de Julio De Caro, 1949. - " Con T. de Troilo ", de Jorge Caldara, 1959. - " Pichuco está tocando ", de Camilloni et Antonio Blanco, 1965. - " Pichuqueando ", de Domingo Mattio, c.1966. - " Ese muchacho Troilo ", de Enrique Francini et Homero Manzi, 1967. - " Color tango ", de Julian Plaza, 1967. - " Aníbal bandoneón ", de Arturo Gallucci et Francisco Amor, 1970. - " El gordo triste ", de Astor Piazzolla et Horacio Ferrer, 1972. - " El dogor ", de Hector Stamponi (non confirmé). En 1975, bouleversé par la mort de Troilo, Astor Piazzolla compose une pièce, la Suite Troileana, en quatre thèmes : Bandoneon, Zita, Whiski, Escolazo (jeux de hasard et d'argent), qui ont été les quatre passions de Troilo. |
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- On compte 485 enregistrements de Troilo et sa formation orchestrale (orquesta, duo, cuarteto), de 1938 à 1970. - Toute la discographie originale de Troilo sur le site www.troilo.com.ar |
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- Abadi Sonia, El bazar de los Abrazos, p. 98.
- Plisson, Michel, Tango. Du noir au Blanc, p. 114. ▲▲ - Romay, Hector, El tango y sus protagonistas, p. 207. - Salas, Horacio, El Tango. Una Guía Definitiva, p. 272. ▲▲ - Selles, Roberto, Tango nuestro. Diario Popular, p.225. ▲▲ - - Revue Tout Tango,n°7 de mai-juin 2006. Article de Jean-Luc Thomas, p. 15. - Site : www.troilo.com.ar - Site : http://www.youtube.com/watch?v=9TM_1ZE6KZE. Hommage du maestro Pepe Motta à Anibal Troilo à l'occasion du centenaire de sa naissance. En espagnol. - Site : http://milongaophelia.wordpress.com/category/artistes/chefs-dorchestre/troilo-article-de-fond/. Article très fouillé de Sacha. Essentiel pour connaître Troilo. |