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Les personnages du tango
  Biographie - Oeuvre - Bibliographie
 
Tomás Gubitsch
 
Etat-civil
 
    Né en 1957 à Buenos Aires. Installé à Paris depuis 1977.
    Star du rock à 17 ans, dans le groupe
Invisible. Guitariste. Compositeur. Chef d'orchestre.
 
Article
 
     JEUDI 19 JANVIER 2012- 19H

TOMÁS GUBITSCH en concert. Milonga à l'issue de la représentation.

Avec : Juanjo Mosalini (bandonéon), Gerardo Jerez Le Cam (piano), Éric Chalan (contrebasse), Iacob Maciuca (violon)

        Lorsque Tomás Gubitsch, en 1977, quitte son Argentine natale en pleine période totalitaire, c’est pour suivre Astor Piazzolla lors d’une tournée européenne, à l’issue de laquelle il s’installera à Paris. Il est alors connu dans son pays comme un guitariste virtuose et une « rock star » où les concerts du groupe Invisible rassemblent plus de 15 000 spectateurs.
        Issu d’une génération nourrie par la musique des Beatles, d’Hendrix ou Zappa, son tango adopte une attitude « irrévérencieuse » à l’égard de ses aînés (Pugliese ou Troilo) et revendique fièrement le rock comme inspiration « la musique qui a le mieux symbolisé le rejet des dictatures » en Argentine. Compositeur et chef d’orchestre, il enregistre une cinquantaine d’albums avec entre autres Stéphane Grappelli, Michel Portal ou André Ceccarelli.
                                              http://www.theatreagora.com

 
Discographie
 
- 1978. " Tango Rojo. Tiempo Argentino ". LP 33 T 30 cm. Hexagone. Paris ▲▲
 
- 2012. Itaca. CD TG&CO/Socadisc. Tomás Gubitsch.
    Charnel, virtuose, insolent, iconoclaste et futuriste : le tango de Tomás Gubitsch, entre jazz, rock et classique, est tout cela à la fois. Avec cette relecture de l'épopée d'Ulysse, le compositeur argentin continue, dans l'exil parisien, d'ériger les chapelles créatives de son mythe intime : une ville imaginaire, une Ithaque latine vers laquelle il retourne sans fin, dans une bourrasque de cordes nerveuses exaltant la passion sophistiquée de Buenos Aires dans sa violence la plus lyrique.
    Car du traditionnel quintet, il garde la grammaire (guitare, contrebasse, piano, violon, bandonéon), savamment maîtrisée par ses complices (Maciuca, Mosalini ▲▲, ...) mais réinvente le vocabulaire, mélangeant sons furieux, mélodies répétitives, ambiances orageuses. Il transforme le tout en une matière fluide, où l'ivresse lunaire (
Pourquoi pas?) le dispute à une nonchalance canaille (l'entêtant Pan Paniscus).
 Source : Télérama 3240 du 15/02/2012. Page 40. Article de Anne Berthod.
 
Références bibliographiques
 
- http://www.gubitsch.com. Site personnel.
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Tomás_Gubitsch. Notice biographique bien documentée.