En 1913, le cabaret Princess devient El Garrón, probablement à l'initiative du pianiste Celestino Ferrer qui s'y produisait avec Loduca et Monelos.
Manuel Pizarro ▲▲, à la fin de 1920, arrive à Marseille avec Genaro Esposito ▲▲. Après un séjour de trois mois à Marseille, où il est très mal payé, il vient donc à Paris où il forme un orchestre avec des compatriotes et quelques musiciens français. Il se lie d'amitié avec le consul d'Argentine, un jeune argentin fortuné, Vicente Madero, amateur et danseur de tango, qui l'invite un soir au cabaret El Garrón et le présente au propriétaire.
Elie Volterra était propriétaire du cabaret El Garrón, au 6bis de la rue Fontaine, près de Pigalle. Il savait que les Argentins étaient nombreux à Paris et que la mode du tango, qui avait fait fureur avant la Première guerre mondiale pouvait facilement revenir. Il embauche donc Pizarro et son orchestre, qui rencontrent un grand succès.
C'est sous ce nom que ce cabaret allait devenir le centre du tango à Paris. Pizarro reste huit ans à la tête de l'orchestre du Garrón. Le cabaret a compté beaucoup de personnalités comme visiteurs ou habitués : Rudolph Valentino, le baron Tsunayoshi Megata, qui a introduit le tango au Japon, De Alvear, ambassadeur d'Argentine qui deviendra président, Joséphine Baker, Maurice Chevalier, Mistinguett, etc.
Pendant la guerre, Jean Raphaël ▲▲ se produit dans ce cabaret.
En 1943 : orchestre de jazz Roberty. |