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Fueye ( Bandonéon )
     
Genre : Tango - Date : 1942 - Musique : Charlo ▲▲ - Paroles : Manzi, Homero -  
 

Cuando llegó, te oí reir
cuando se fue, lloró tu son
en tu teclado está, como escondida
hermano bandoneón toda mi vida.
Con tu viruta de emoción está encendida
la llama oscura de tu ausencia
y de mi amor.
Cuando llegó, te oí reir
cuando se fue, lloró tu sol.


Fueye, no andés goteando tristezas,
fueye, que tu rezongo me apena.
Vamos, no hay que perder la cabeza,
vamos, que ya sabemos muy bien
que no hay que hacer,
que ya se fue de nuestro lao
y que a los dos no has tirao
en el rincón de los recuerdos muertos.
Fueye, no andés goteando amargura
Vamos, hay que saber olvidar.


Cuando llegó, cristal de amor.
Cuando se fue, voz de rencor.
Guardé su ingratitud dentro‘e tu caja
y con tu manta azul le hice mortaja.
Esa es la historia del castillo de baraja
que levantamos a tu arrullo bandoneón.
Cuando llegó, cristal de amor.
Cuando se fue, voz de rencor.


Fueye, no andés goteando tristezas,
fueye, que tu rezongo me apena.
Vamos, no hay que perder la cabeza.
Vamos, si ya sabemos muy bien
que no hay que hacer,
que ya se fue de nuestro lao,
y que a los dos nos ha tirao
en el rincón de los recuerdos muertos.
Fueye, no andes goteando amargura.
Vamos, hay que saber olvidar.

Quand elle est arrivée, je t’ai entendu rire
Quand elle est partie, ton timbre s'est mis à pleurer
Sous tes touches est, comme cachée
frère bandonéon, toute ma vie.
Avec ton copeau d’émotion s’allume
la flamme obscure de ton absence
et de mon amour.
Quand elle est arrivée, je t’ai entendu rire
Quand elle est partie, il a pleuré ton soleil.

Soufflet, ne distille pas de tristesses,
soufflet, que ton grognement me fait peine.
Allons, il ne faut pas perdre la tête,
allons, nous savons déjà très bien
qu’il ne faut pas le faire
qu’elle s'est déjà éloignée de nous
et que, nous deux, tu nous as jetés
dans le recoin des souvenirs morts
Soufflet, ne distille pas d’amertume
Allons, il faut savoir oublier.


Quand elle est arrivée, cristal d’amour.
Quand elle est partie, voix de rancune.
J’ai rangé son ingratitude dans ton boitier
Avec ton étoffe bleue je lui ai fait un linceul.
Cela c’est l’histoire du château de cartes
que nous élevons à ton roucoulement bandonéon.
Quand elle est arrivée, cristal d’amour.
Quand elle est partie, voix de rancune.

Soufflet, ne distille pas de tristesses,
soufflet, que ton grognement me fait peine.
Allons, il ne faut pas perdre la tête,
allons, nous savons déjà très bien
qu’il ne faut pas le faire
qu’elle s'est déjà éloignée de nous
et que, nous deux, tu nous as jetés
dans le recoin des souvenirs morts
Soufflet, ne distille pas d’amertume
Allons, il faut savoir oublier.