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Alfredo Arnold
     Genre : Tango - Date : xxx - Musique : Clausi, Gabriel "Chula" - Paroles : Negro, Héctor -
  
 
Textes et Traductions
 

Cuántas veces pensé en tu cuna, fuelle,
dónde te hizo el alemán Alfredo Arnold.
¿Qué viento extraño te trajo hasta este suelo?
¿Quién puso tu ancla doble A bajo este cielo?
El milagro del tango te esperaba,
como un sueño que en el fango se amasó,
y de ese barro su duende te llamaba
y te encontraste con el tango, bandoneón.


Fuelle,
que abrigaste en tus arrugas
el secreto de ese tango
que respira en tu jadeo.

Fuelle,
tu sonido fue el lenguaje
que aprendiste sin palabras.
Fue la voz del barrio aquel,
de la vieja y del dolor,
de la gente que penaba.
Fue el temblor de un beso puro,
fue el silbido sin apuro,
sigue siendo nuestra voz.

Cuántas veces canté a tu arrullo, fuelle,
y en tu son cantó la vida que se dio.
¿Cómo supiste subir del charco al cielo,
cómo llenaste de música tu vuelo?
Buenos Aires acaso te esperaba,
desde el día que algún loco la inventó,
y tu sonido era el sol que le faltaba
y tu pulmón era su entraña, bandoneón.

Combien de fois ai-je pensé à ton berceau, soufflet,
Où t’a créé l’Allemand Alfred Arnold.
Quel vent étrange t’a amené jusqu’à cette terre ?
Qui a jeté ton ancre double A sous ces cieux ?
Le miracle du tango t’attendait
Comme un rêve amassé dans la vase
et de cette boue son génie t’appelait
et il t’a trouvé avec le tango, bandonéon.

Soufflet
as-tu abrité dans tes replis
le secret de ce tango
Qui respire dans ton halètement

Soufflet
ton son est devenu le langage
Que tu as appris sans mots
Ce fut la voix de ce quartier
de la mère et de la douleur
Des gens qui souffraient.
Ce fut le frisson d’un baiser pur
Ce fut le sifflement sans gêne
Il est toujours notre voix.


Combien de fois ai je chanté à ton roucoulement, soufflet
Et dans ta sonorité, chantait la vie qui se donne
Comment as-tu su monter de la flaque au ciel ?
Comment as-tu rempli de musique ton vol ?
Buenos Aires t’attendait peut-être
depuis le jour où un certain fou l ’a inventée
et ton son était le soleil qui lui manquait
Et ton poumon était ses entrailles, bandonéon.