Tout d’abord dédié à Ricardo Segovia, originaire de Entre Rios, d’où le titre.
Tango dédié ensuite à Pepita Avellaneda par Ángel Villoldo, aux alentours de 1900, qui a écrit des paroles spécialement destinées à elle.
Plusieurs textes sur la musique : A.Semino et S.Rotondara ( ou Rotondaria, selon Fabrice Hatem ) / Vicente Planells del Campo et Oscar Amor / Julián Porteño / Homero Expósito. C’est l’un des derniers, le texte de Expósito, qui semble le meilleur.
La partition donne comme titre El entreriano, tango para piano.
Ernesto Ponzio a réclamé la paternité de ce tango. Il a affirmé l’avoir donné à Mendizabal, lors d’une soirée au Club de Pelota. Revendication contestée par les historiens du tango.
Pierre Baetz, violoniste et propriétaire d’une maison d’éditions musicales a obtenu les droits de ce tango et l’a inscrit au registre en 1897. Disparues en 1943, les éditions Baetz ont été reprises par les Editions Universelles des frères Baquet, qui détiennent toujours la partition de El Entrerriano.
Ce tango a été inclus dans le premier film parlant argentin, Tango, dans la version de l’orchestre Ernesto Ponzio-Juan Carlos Bazán. |