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Tomas
 
Etat-civil
 
    Tomas Jean Aimerand. Pseudonyme : Aimé. Né le 13 novembre 1905 à Montagnac (Hérault), dans une famille d'orgine espagnole. Mort le 9 avril 1974 à Lyon.
    Chanteur. Chef de l'orchestre Les Merry Boys, avec Louis Unia.
 
Carrière
 
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Articles
 

Tomas et ses Merry Boys

Aimerand, Jean, TOMAS

dit Aimé, né le 13 novembre 1905 à Montagnac (Hérault). Il n'a que quelques années quand ses parents d'origine espagnole s'installent à Nice qui sera sa ville d'adoption. Après des études au conservatoire de musique il fonde son premier orchestre sous le nom des Merry Boys. En 1929 il rencontre Louis compositeur et arrangeur et l'orchestre devient : TOMAS ET SES MERRY BOYS
                                                                             
Ils sont les 2 leaders incontestés de la formation, Aimé pour l'organisation et le spectacle, Louis pour la partie musicale. Aimé est musicien, chanteur et surtout l'amuseur public le plus formidable de son époque.

Les débuts à Nice

Les premiers pas à Nice courant 1931 au Casino Municipal et au Palais de la méditerranée sont prometteurs, l'orchestre joue les plus grands succès et déjà les prémices d'une bande de "joyeux garçons" apparaissent. Leur style inclassable est inspiré par le Music-hall, les orchestres de Jazz américain, le Carnaval et les fêtes populaires niçoises qui ont bercé leur enfance. 

 La musique et l'humour pour danser et faire la fête.


Au début la formation est composée de 7 musiciens de très bon niveau dont plusieurs chanteurs auxquels viendront s'ajouter au fil des années et au gré des contrats de nouveaux musiciens: 

Pierre Casta, Napoléon Paolantonnacci, F. Raoux, Jean Constantin, Jacky Tomas, Fernand Jourdain, Georges Lavelatte, F. Sappa, Marcel Bianchi, Louis Lignères, Jean Augier, Maurice...

Ainsi que des chanteuses et chanteurs talentueux:

Irène Christian, Térésa Lopez, Yolande Corra, Esméralda, Myrna Morgana, Maria Gloria Bravo, Jean Constantin, M. Cool, Jean Fabrezi, J. Viale... 

L'année 1932 débute au Maxim's de Nice place Masséna, puis au Palais de la méditerranée où les Merry Boys accompagnent l'artiste la plus populaire de France: Joséphine Baker


                                                              JOSEPHINE BAKER
                       
Février 1932
 Joséphine Baker, de retour d'une longue tournée en Europe, revient quelques jours à Nice, la célèbre Etoile internationale se produira au Palais de la Méditerranée.
 Pour la première fois, elle assistera au Carnaval de Nice, avant de donner, lundi, son fameux spectacle. 
 Ses nombreux admirateurs pourront la retrouver, place Masséna dans la tribune du Comité, où elle compte s'amuser ferme et batailler. 

 
La carrière professionnelle de Louis Unia commence à ses 20 ans, il est pianiste au sein de l’orchestre des Schougalte’s Eight Boys. En 1931, Louis Unia crée, avec le chanteur Aimerand Tomas (Montaignac, Hérault, 13 novembre 1905 - Lyon, 9 avril 1974), l’orchestre de variétés « Tomas et ses Merry Boys », auquel il participe comme pianiste, arrangeur et directeur musical. Ce groupe composé d’une dizaine de musiciens, et qui a intégré au fil du temps une grande partie des musiciens locaux, s’est produit dans les salles de la région (casinos municipaux de Nice et de Juan-les-Pins, Maxim’s de Juan-les-Pins, palais de la Méditerranée et hôtel Negresco à Nice) et au-delà (Megève, casinos de La Baule, Dauville, Évian), y compris des tournées à l’étranger. De nombreux chanteurs et chanteuses (Irène Christian, Fernand Constantin, Esmeralda, Teresa Lopez, Charles Trenet...) participeront aux succès de l’orchestre, qui a accompagné sur la scène du palais de la Méditerranée Joséphine Baker, Édith Piaf... « Tomas et ses Merry Boys » et Louis Unia participent en 1952 à la comédie musicale Bouquet de joie, en compagnie de Charles Trenet. Après la séparation du groupe dans les années 1960, Louis Unia et quelques musiciens de l’orchestre continuent leur carrière jusqu’en 1980 sur les paquebots transatlantiques Costa, dont l’Enrico C, au départ de Gênes.
 

Rythmes endiablés et joie de vivre. Tomas et les Merry Boys ont animé Juan-les-Pins de 1930 à 1950. Philippe Antoine, petit-fils de Louis Unia, compositeur-chef d’orchestre, a retracé cet âge d’or.

C'était au temps où, à Juan-les-Pins, l'été, on s'amusait. On riait, on dansait. Jusqu'au bout de la nuit. Dans les années trente, insouciantes et gaies après la Grande Guerre et le boom économique, la station balnéaire décolle sous l'impulsion de l'homme d'affaires Edouard Baudoin et du milliardaire américain Franck Jay Gould.

"Papa Baudoin", comme l'appellent avec affection les musiciens, engage un orchestre niçois, Les Merry Boys. La joyeuse troupe de sept musiciens, avec Tomas, animateur et boutre-en-train, et Louis Unia, dit Lou, chef d'orchestre, compositeuret pianiste, s'est déjà fait un nom au casino municipal et au Palais de la Méditerranée à Nice.

"Ils ont tous une excellente formation, car tous sont issus du conservatoire municipal. C'est d'ailleurs là que Louis, mon grand-père, et Tomas se sont rencontrés et son devenus amis", raconte Philippe Antoine. C'est lui qui, passionné, a mené une quête minutieuse et a retracé le parcours incoryable de son aïeul.

Tomas et les Merry Boys investissent le casino de Juan. Leur truc ? Les rythmes latinos, pour danser mais aussi pour rire, avec des parodies. Ils se déguisent,...

 
    Dans le film Bouquet de Joie, tourné en 1951, sorti le 22 février 1952, réalisé par Maurice Gam, Charles Trenet, jouant son propre rôle, chante avec l'orchestre Tomas et ses Merry Boys.
 
    Le Palais d'hiver de Lyon.
  Dans les années cinquante, Fred Adison, l’Orchestre Marcel Pouzet ou encore Tomas et ses Merry Boys donnent le ton.
A côté des danses pratiquées jusque-là en Europe (valse, polka, mazurka, boston), les années folles voient l’arrivée dans l’hexagone de danses nouvelles en provenance des Amériques : fox-trot, shimmy, charleston des Etats-Unis, tango et samba d’Argentine et du Brésil, biguine des Caraïbes décomplexent les corps sur les pistes des dancings et électrisent les bals.
 
 
Références bibliographiques
 
- https://louis-unia.blogspot.com/p/aimerand-jean-tomas-dit-aime-ne-le-13.html