Diego OCAMPO fait ses premiers pas de tango avec sa grand-mère, à l’âge de cinq ans. De vingt-et-un à vingt-quatre ans il danse au Théâtre National Cervantès puis sous la direction de maîtres comme JUAN CARLOS COPES, M.A. ZOTTO, RAUL BRAVO. Il effectue une tournée en Asie et en Italie avec STAMPONE.
A New-York, sa formation s’enrichit de recherches sur le mouvement et la chorégraphie. Il travaille aussi avec l’Académie de Philadelphie et au Centre d’Etudes de Broadway.
Depuis quelques années à Paris, il est actuellement en résidence à la Casa Del Tango où il enseigne.
La grande expérience professionnelle de Diego OCAMPO ne lui a jamais fait oublier l’origine populaire du tango qui se pratique en bal. Sa danse allie tradition et modernité, simplicité et élégance. D’une grande fluidité, « féline », elle touche par sa sensibilité, sa joie de vivre, que ce soit sur scène ou en cours.
Pour Diego, danser le tango argentin n’est pas réservé à une élite et tous les âges, du lycéen au senior, peuvent s’y essayer. C’est pourquoi son enseignement est accessible à tous et s’efforce, à travers des techniques variées, de transformer progressivement notre rapport au sol et à l’autre.
Il insiste sur l’importance de la maîtrise individuelle des pas de base qui donnera une grande liberté à l’homme pour improviser et à la femme une bonne réceptivité au guidage. Mais la cavalière ne se contente pas de suivre son partenaire, elle a une part très active : l’homme la laisse s’exprimer. Une relation d’écoute mutuelle s’installe.
Ce respect de l’autre ne se réduit pas au couple ; celui-ci construit chaque danse en fonction d’autres couples qui évoluent avec lui, dans une salle plus ou moins spacieuse. C’est là que s’exprime la dimension humaine, collective du tango, chère à Diego OCAMPO.
Et pour que la danse atteigne sa plénitude, il ne reste plus qu’à s’immerger dans la musique. |