Un bref passage dans l'industrie pétrolière. Mais la musique l'emporte, et spécialement le tango.
Pendant plusieurs années, il sillonne le monde dans l'orchestre Eduardo Bianco. Lors d'un déplacement, il est séquestré un an à Cuba, à la suite de la prise de pouvoir du dictateur Battista ce qui lui vaut une quarantaine. Aux USA, il rencontre quelques pionniers du tango.
En 1938, il entre à la SACEM, et commence une période très productive avec une cinquantaine de compositions et deux cents arrangements. Il joue dans les orchestres de Quintin Verdu, de Brodman, etc.
En 1950, il reçoit le Grand Prix de l'Académie Charles-Cros, et un contrat à la Radio Nationale pour créer une nouvelle émission à la tête d'un orchestre d'une quinzaine de musiciens.
Durant ces années, il travaille avec le chanteur José Sanchez, en soliste ou en duo avec Marcel. Il a beaucoup enregistré en 78 tours puis en 45 tours (une cinquantaine de disques).
En 1955, il est choisi par Astor Piazzolla pour jouer avec lui, comme second bandonéon, les pièces enregistrées avec l'orchestre de l'Opéra de Paris. C'est Piazzolla qui l'appelle " Le Troilo français ". Il a d'ailleurs composé avec lui le tango S.V.P.
Puis il prend sa retraite à Agay, près de Saint-Raphael. Il est inhumé au cimetière de Roquebrune-sur-Argens, auprès de sa mère. En 2012, sa veuve, Mme Erika Feijoo, vit toujours.
Marcel Feijoo a créé sa propre maison d'éditions. |