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Eliane Embrun
 
Etat-civil
 
    Née le 28 mars 1923 à Argelès-Gazost (Hautes-Pyrénées). Morte le 10 février 2009. Vrai nom : Éliane Branchard.
    Chanteuse.
 
Carrière
 
  Eliane Embrun, chanteuse des années 50, est décédée le 10 février 2009.
Eliane Embrun, de son vrai nom Éliane Branchard, était née le 28 mars 1923 à Argelès-Gazost (Hautes-Pyrénées) sous le signe du bélier. Eliane Embrun, décédée en février dernier, restera dans nos mémoires de nostalgiques des années 50, la chanteuse de charme la plus sensuelle par sa voix au timbre exceptionnel.
Née dans les Hautes-Pyrénées, Eliane Embrun chante depuis sa plus tendre enfance tout en prenant des leçons de danse à Tarbes, sans penser un seul instant faire carrière dans le monde du spectacle. Mariée très jeune, elle doit suivre son époux à Paris au lendemain de la guerre. Sans solliciter d’auditions et par d’heureux concours de circonstances, sa voix est immédiatement remarquée par plusieurs éditeurs de musique qui lui confient la création de chansons telles "Au chant des mandolines", "Congo", "La semaine d’amour", "Valse perdue" et bien d’autres....
Eliane Embrun est prise alors dans le tourbillon des émissions de radio, les galas à Paris et en province (cabarets, brasseries...) et à l’étranger. Dès 1947, elle enregistre ses premiers disques, accompagnée des meilleurs orchestres dont Raymond Legrand et Albert Lasry. En 1949, au concours de la chanson à Deauville, elle remporte le prix Lucienne Boyer et le premier prix d’interprétation avec "Qu’il est doux" d’Henri Contet. A cette époque, la chanson française, parce qu’elle était de qualité, s’exporte très bien : Eliane Embrun chante au Liban, en Belgique, au Brésil, en Egypte.
Tous ces évènements s’enchaînent le plus naturellement du monde. Il y aura le Tour de France en 1950 dans la caravane publicitaire, très souvent les émissions télévisées "Music-Hall Parade" de Gilles Margaritis qu’elle admire beaucoup et le cinéma avec un rôle dans "Une fille à croquer" aux côtés de Serge Reggiani et Louise Carletti, toujours au cinéma la post-synchronisation chantée d’Anne Vernon dans "Rue des Saussaies", et de Françoise Arnoul dans "Quai de Grenelle".
Subitement, Eliane Embrun met un terme à sa carrière au début des années 60 pour des raisons personnelles et familiales. Elle retourne au pays natal dans ses chères Pyrénées, retrouver ses parents, veiller sur les études de sa fille Dominique et s’adonner à ses sports favoris : ski, natation, vélo, montagne...
De temps en temps, Eliane Embrun a accepté de chanter mais quand cela lui faisait plaisir pour des amis et quelques organisateurs. Sa voix était devenue plus grave et plus ample, mais elle était toujours aussi expressive et sensuelle.
Eliane Embrun nous a quittés, dans l’indifférence totale des médias le 10 février 2009. Ses obsèques ont été célébrées en l’église d’Argelès-Gazost le 17 février dernier. Elle nous a laissé de merveilleux enregistrements et une voix sensuelle que les nostalgiques n’oublieront pas.
        
                                                              mardi 26 mai 2009 par Philippe
 Source : http://www.radiopluriel.fr/spip/_Philippe_.html
 
Répertoire de tangos
 
  • Je t'aimerai toujours (1951) ▲▲
  • xxx
 
 

 

 
Références bibliographiques
 
- http://www.fremeaux.com/ Petite notice sur la vie et la carrière de Eliane Embrun.