Louis CORCHIA est évidemment l’accordéoniste dont le parcours m’est le plus parfaitement connu. Né en juin 1935, fils de Primo Corchia (lui aussi accordéoniste, spécialiste du bandonéon et chef d’orchestre de l’une des plus célèbres formations françaises de tangos), Louis CORCHIA débute dès l’âge de cinq ans ses études musicales au piano et à dix ans à l’accordéon avec Médard Ferrero, sans négliger l’harmonie avec Jacques Mendel. En 1951, à l’âge de 16 ans, il remporte à Londres le Trophée Mondial de l’Accordéon ; Primo Corchia l’incorpore aussitôt dans son orchestre.
Au milieu des années 50, Louis CORCHIA monte sa propre formation en même temps qu’il enregistre ses premiers 78 tours chez Vogue, suivis de quelques 45 tours sur lesquels explosent son étonnante virtuosité et un tempérament hors du commun. Il se fait connaître alors dans les plus grandes brasseries dont la Croix de Malte, à la Porte Saint-Martin ainsi qu’en province et plus tard encore en des milliers de bals et de galas toujours couronnés de succès.
Sachant mettre sa brillante technique au service d’œuvres classiques et de musique de genre, il sait aussi satisfaire tous les publics populaires avec beaucoup d’élégance et de facilité, mais aussi une gentillesse et une simplicité naturelles.
Ensemble, nous avons animé le Grand Bal des Bretons d’Amérique à New York, au Waldorf Astoria en 1973 et au Statler Hilton en 1974.
Multimillionnaire du disque, compositeur de superbes valses modernes dont “La roulotte”, “La chineuse” et “Rue de Charenton”, Louis CORCHIA se produit toujours à travers la France en de nombreux spectacles et galas, en compagnie d’orchestres lui assurant un parfait accompagnement.
La valse “Sentiments” (CD2 - N°20) enregistrée en 1953 pour les disques Vogue, fut écrite par Louis CORCHIA en collaboration avec Jacques Faivre plus connu sous le nom de Toni Jacque, ami et remplaçant régulier de Jo Privat au Balajo durant de nombreuses années.
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