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Biographie - Oeuvre - Bibliographie |
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Arrivé à Paris en 1922, ce maçon piémontais gagne très rapidement sa vie à l'aide de son accordéon. Dès 1926, il se met au bandonéon et est à bonne école dans les orchestres Bianco-Bachicha et Salvador Pizarro. Puis il est engagé avec son frère Ettore (Tito) dans l'orchestre Brodman-Alfaro. |
Source : Livret du CD Tango, Frémeaux FA 012. Texte de Alain Boulanger.
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Le français d’origine italienne Joseph (Giuseppe) COLOMBO, un des premiers français à dominer ce capricieux instrument qu’est le bandonéon, qui sera bientôt rejoint par son frère Hector (Ettore/Tito), bandonéoniste lui aussi. Plus tard les frères COLOMBO qui manient aussi bien l’accordéon que le bandonéon feront pendant des années les beaux soirs du Bal Tabarin. |
Source : Livret du CD ARGENTINA IN PARIS.
VOL. 2.
BIANCO-BACHICHA.
1926-1928, Frémeaux FA 5081. Texte de Alain Boulanger.
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Il voit le jour à Oleggio en Italie. Ses frères Carlo et Natale jouent de l'accordéon. Il commence par apprendre la clarinette, puis l'accordéon chromatique. - 1917 - Appelé sous les drapeaux, il est admis dans la musique comme clarinettiste. Aprés la guerre, la famille s'installe dans la Meuse. - Fin 1924, Joseph part pour Paris et débute au bal « Tabarin » . - 1925 - Rue de Montreuil, le patron du magasin de musique « le PA-RI-KI-RI » l'écoute jouer de l'accordéon. Le lendemain , il est présenté au patron du « Tabarin » qui l'embauche séance tenante. - Avec l'arrivée du tango, Joseph se met au bandonéon. Il joue à Amsterdam, Barcelone, Madrid ... dans l'orchestre argentin Bianco-Bachicha, puis avec Alfaro. - 1930 - Il collabore avec Louis Péguri. - 1932 - Retour à Paris où il dépanne le directeur du « Tabarin » pour quelques jours : il y restera 20 ans ! Son accordéon sera célèbre dans le monde entier. - 1935 - Il s'installe 7 rue Lalliers à Paris. |
Source : http://www.accordeon-esch.lu/accordeon/right%20-%20colombo%20fra.htm
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En 1931, un critique écrivait : "Les frères Joseph et Hector Colombo sont parmi les plus grands as du Bandonéon ; on peut affirmer que, s'il existe d'aussi forts instrumentistes qu'eux, il n'en existe certainement pas deux sur la place pour former un pupitre aussi homogène. Il est juste de dire que tout concourait pour arriver à un tel résultat : même nature, même ardeur au travail, répétant journellement ensemble. Ils ont de plus la chance de faire partie depuis sa naissance, c'est-à-dire trois ans et demi, du merveilleux orchestre Brodman-Alfaro". C'est en 1924 que Joseph Colombo débarque à Paris. Il débute au Paradis dans un orchestre mixte dans lequel il jouait de l'accordéon et de la clarinette (il avait appris cet instrument au régiment). Remarqué par son jeu brillant et nuancé, au rythme impeccable, il est bientôt engagé pour faire des disques chez « Henry » [petite marque de disques française apparue en 1905, au logo très moderne pour l'époque, qui pratiquait la technique d'enregistrement en coupe verticale. Elle disparaît en 1932] où il enregistre en soliste, également comme accompagnateur d'Emma Liebel [1873 - 1928] surnommée la Reine du phono en raison de ses nombreux succès discographiques]. Il quitte le Tabarin pour aller au Château de Madrid, puis au Casino de La Baule et, l'hiver 1925, il est au Maxim's de Nice ; c'est là qu'il commence à jouer le bandonéon chromatique. L'année suivante travaillant avec Bianco-Bachicha, il s'attaque passionnément à l'étude du bandonéon diatonique et, au bout de quelques mois, ayant reconnu la supériorité de ce système, il lâche définitivement le chromatique. Il reste un an et demi avec Bianco-Bachicha, un an avec Salvador Pizarro et en 1928, entre à l'orchestre Brodman-Alfaro. Son frère, Hector, de quelques années plus jeune, fait ses débuts en 1926. Il prend presque aussitôt le bandonéon et dès l'hiver suivant, avec Bianco-Bachicha, joue le chromatique ; il délaisse bien vite cet instrument transformé et comme son frère se met au véritable bandonéon. Il a fait quelques saisons avec Bianco-Bachicha, Raggi, Soler et Canaro. Depuis leur collaboration avec l'orchestre Brodman-Alfaro, les Colombo ont fait d'énormes progrès. Tout en consolidant leur technique, ils ont considérablement affiné leur jeu et atteint à une musicalité et un style des plus distingués. La synthèse de leur jeu due en partie à leur opiniâtreté, à leur puissance de travail et aussi, il faut bien le dire, à l'ambiance de l'orchestre en font un pupitre de grande valeur. Nous les félicitons vivement d'avoir eu le courage (que bien peu d'accordéonistes ont eu) de travailler à fond un instrument fort intéressant, mais très difficile et entièrement différent de l'accordéon". |
Source : Article cité par Milonga Ophelia : https://milongaophelia.wordpress.com/author/milongaophelia/
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- http://www.accordeon-esch.lu/accordeon/right%20-%20colombo%20fra.htm - Boulanger, Alain. Livret du CD Tango, Frémeaux FA 012. |