ou pirigundín.
Il semble que ce mot dérive de la périgordine, une danse du Périgord français, importée à La Boca par quelques Génois qui l'avaient adoptées comme danse. C'étaient des bals très populaires qui se donnaient le jeudi, le dimanche et les jours fériés, et qui duraient de quatre heures de l'après-midi jusqu'à huit heures.
On a un témoignage de ce type d'établissement à Rosario de Santa Fé, en 1867. Dans l'établissement, il y avait un bar et un buffet. Le propriétaire percevait de chaque danseur un real pour six minutes de danse. Il payait les danseuses deux, ou plus, pesos bolivianos pour la durée du bal. Et à celles qui étaient mal habillées, il fournissait des vêtements appropriés.
Peu à peu, l'appellation s'est étendue à tous les lieux de bal pour les gens très modestes. Puis le nom de " bailongos " l'a remplacé.
Horacio Salas précise que dans ces lieux, très souvent, les hommes dansaient entre eux.
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