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L'appellation est peu connue en Argentine. En France, elle sert de référence à toute une catégorie de professeurs et d'organisateurs de milongas. |
Source : Courriel de Juan Quiroga du 11/01/2012
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Source : Revue Tout Tango n° 24 de juillet 2010, page 7. Article signé Mariana et Sol Bustelo.
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Milonga, milonguita, milonguero
N’oublies pas non plus que milonga peut désigner, en lunfardo (argot), une histoire fausse, tordue, embrouillée. Maintenant, nous allons décliner le mot milonga qui a donné souche à de nombreux termes. Commençons par milongón : d’abord un type de danse connu en Uruguay au début du XX° siècle. Il désigne aussi un lieu un peu louche où la danse n’est pas la seule préoccupation ! C’est également le nom d’un type de milonga en deux parties. Et enfin, Francisco Canaro a repris ce terme vers 1930 pour lancer, mais sans grand succès, un nouveau rythme. Milonguera désigne une danseuse de tango, et plus spécialement celle qui est rémunérée pour danser, une sorte d’entraîneuse. Milonguear, c’est tout simplement danser.
Mais les deux amis ajoutent une forte valeur péjorative. Gavito parle de terme offensant, souvent complété par l’adjectif attorante (marginal, bon-à-rien). Et Sarandi précise que son père n’autorisait pas les sorties de ses filles dans les bals fréquentés par les milongueros, à la réputation de dragueurs, qui dansaient de manière inconvenante et pensaient plus à la suite de la soirée qu’au tango. Aujourd’hui, à Buenos Aires, ce mot désigne essentiellement les danseurs attitrés et fidèles des milongas, spécialement ceux qui ont appris sur le tas, qui ont donc une belle expérience et des kilomètres de tango dans les mollets ! D’ailleurs, Gavito appelait callo milonguero (cal du danseur) la petite bedaine donnée par l’âge, gage d’expérience et, paraît-il, de confort pour la danseuse qui s’installe contre elle douillettement !
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Source : Revue Tout Tango n° 24 de juillet 2010, page 6. Article signé André Vagnon.
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Depuis 2009, à l'initiative de Philippe Gonella et Marcel Lambert, diverses associations organisent des rencontres de danseurs sous l'étiquette " Encuentro Milonguero ". La principale exigence est de danser en style rapproché, les pieds au sol sans figure exubérante, et en respectant strictement la circulation dans le bal. Les invitations se font par le regard et le mouvement de tête (cabeceo). |
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" Nous étions à Barcelone précisément où notre ami Alexis Quesada et Cristina organisaient un Encuentro milonguero et ce fut tout simplement "Magique"… Une vraie rencontre "Milonguero" avec de vrais organisateurs milongueros… Une rencontre magique, disions nous, car faisant partie de ces moments rares que nous recherchons tous depuis que nous avons mis les pieds sur la piste et rencontré la saveur sublime de l'abrazo … Nul doute que la superbe équipe de bénévoles de Madrid réitérera en 2012 et nous avons déjà pris date. Comme nous prenons date pour les Cigales et quelques autres encore de belle facture… Pour en avoir longuement discuté à Barcelone avec des danseurs de toute l'Europe…. Le constat est clair : NOUS NE SUIVRONS PAS !!!! Pas en terme de choix d'équipes organisatrices qui sont toutes super pros, légitimes et tout et tout, mais en terme de disponibilités de dates et de coût de déplacement… Ne pourront bientôt suivre (mais à peine) que des retraités cousus d'or … Toute la jeunesse présente à Barcelone et cela, il faut le noter, se verra exclue tout comme ceux qui ont la passion mais pas les moyens … |
Source : Courriel. La Lettre de Bernard et Carole. 06 décembre 2011
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MANIFESTE DES TANGUERAS ENRAGEES. |
Source : http://chacarera.fr/#home. Commentaire posté le 27 mars 2013. Signée Fauve.
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Santiago Giachello ( Facebook – mai 2013 ) Quiero hacer publica mi opinion con respecto a la "seleccion" que se hace en algunos encuentros "milongueros". Je veux donner mon avis en ce qui concerne la "sélection" de danseurs qui se fait dans certains encuentros "milongueros". |
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[...] Aujourd'hui nous en sommes à peu prés au même point. Les profs continuent à s’auto déclarer, les organisateurs de milongas et de festivals aussi, compétents ou non en règle ou non. Pour l'élève qui arrive là dedans c’est chacun son Karma. Il y a eu le passage du nuevo et certains visionnaires prédisaient qu’il mettrait au rencard nos bons vieux tangos de l’âge d’Or. Maintenant, la dernière tendance à la mode, c'est l'encuentro milonguero. Le principe, pas d’orchestre ou autre artiste, pas de maestro et pas de stage. Ensuite, il faut pratiquement présenter son arbre généalogique pour y être admis, lire les fiches conseils qui vous explique les règles particulières et parfois un peu caricatural de ce bal. Pas de possibilité de se présenter à la porte tout ce conclus en deux heures sur Face Book parfois des mois avant. Cela a du succès et ces soirées se développent donc rapidement car le concept repose sur je suis pris donc je suis bon (si, si). L'égo marchant à fond dans ces cas là plus une certaine qualité de l'organisation la demande devient plus grosse que l’offre, elle génère donc une sélection qui prend, je pense pour la première fois, des allures des clubs privés pour bons danseurs. Si on sépare les bons danseurs des autres alors on fait comment. Et ces bons danseurs danseraient ils bien si on les avaient privé d’accès à certaines soirées. Je fais partie des pionniers qui ont défendu ce style de danse quand il était encore naissant en France et plutôt décrié par certains. La plupart des protagonistes de ces encuentros, sont de bons copains, ils ont usé leurs chaussures sur le plancher de la Milonga del Angel sans jamais que je leur impose une quelconque sélection quand ils débutaient et pourtant elle a toujours eu une réputation exemplaire y compris à Bs As. Ils ont put ainsi partager ce plancher avec Tete Rusconi, Carlos Gavito, Claudia Rosenblatt, Susanna Miller, Cacho Dante, et tous les maîtres que nous avons reçu là et qui je pense ne cautionneraient pas cette vision plutôt élitiste du tango qui d’ailleurs n’existe pas à Buenos Aires. Je ne fréquente donc pas les encuentros même si j'ai envi d'y retrouver certains de mes copains. J’ai beaucoup réfléchit à ce sujet, j’ai pesé le pour et le contre et essayé de comprendre tous les arguments. Je ne suis motivé par aucune sorte de calcul partisan d'ailleurs ils y en a de plutôt correctes. Je l’ai dit les protagonistes de ces événements sont pour la plupart des amis et des organisateurs très compétents. Je pense que le tango est un cadeau qu’on reçoit et que le transmettre en
allant volontiers vers l’autre, de manière professionnelle ou bénévole,
devrait être la règle. |
Source : http://www.gazzetta-tango.com/fr/entrevistita-felix-akli
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