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La Palma
 
Etat-civil
 
    Marie Dalmazzo, dite " La Palma ". Née à Epinal le 3 octobre 1896. Morte en octobre 1979.
    Chanteuse.
 
Portrait
 
    Au hasard des déplacements de son père, un lutteur originaire de Marseille, elle est née à Épinal le 3 octobre 1896.

À seize ans, attirée par la chanson, elle choisit le nom de "La Palma" et devient "chanteuse réaliste", débutant en première partie d'un récital de Dalbret à l' Apollon de Bordeaux.

Elle monte à Paris au cours de la guerre 14-18 et passe au Concert Mayol puis rentre à Marseille où elle finit par s'établir.

En 1919, elle fait partie des programmes de l' Alcazar et du Palais de Cristal. Sa réputation s'étend dans tout le midi. Pendant dix ans, elle chante dans les salles d'Aix-en-Provence, de Toulouse, de Nice tout en étant présente régulièrement à Paris où, en 1930, elle est en vedette à l' Empire.

Jusqu'à la guerre, elle chantera partout : à Bobino, au Gaumont-Palace, à l' Alhambra... puis, au cours de l'Occupation, elle passe du côté de la Résistance avec son mari, Édouard Jalabert, le directeur de l' Apollon. - Les deux sont arrêtés et emprisonnés plusieurs mois.

À la fin des hostilités, elle met à peu près fin à sa carrière et ouvre un café, Le bar des régates, à Marseille.

Marie Dalmazzo, dite La Palma meurt, pas tout à fait oubliée mais pas tout à fait célèbre non plus, en octobre 1979, âgée de 83 ans.

La Palma, souvent citée sous le nom de "La Palma de l'Empire" a enregistré de nombreux disques de 1923 à 1939, plus particulièrement entre 1930 et 1935. Dans le lot, beaucoup de chansons créées par d'autres "chanteuses réalistes" dont elle reprend les répertoires sans trop les modifier. C'est ainsi qu'elle "refera" "La glu" (de Richepin et Fragerolle), un succès d' Yvette Guilbert et de Polaire, ou encore "La chaîne" (de Ronn-Daniderff) créée par Damia. Mais son propre répertoire comprendra également des titres écrits pour elle, par Blanche et Henri Poupon "Je te veux cette nuit", le pianiste De Buxeuil "J'ai peur de savoir", etc.

La voix est posée, la diction est celle d'une chanteuse habituée aux grandes salles, les intonations, le timbre, tout y est, sauf que - une opinion toute personnelle - on sent le travail, l'artifice. Il manque à La Palma quelque chose : une certaine imperfection ? une certaine chaleur ? - On pourrait même dire une certaine "humanité". - Dans la plupart de ses interprétations, l'émotion semble être confinée à la musique et aux paroles : La Palma ne veut pas ou ne peut pas se donner complètement. Un défaut ? Peut-être. La Palma ferait-elle partie de ces interprètes qui, bourrées de talent, ne réussissent pas tout à fait à passer la rampe ?

Qui sait ? Quoiqu'il en soit, nous ne sommes définitivement pas, ici, en présence d'une Damia à laquelle on est toujours tenté de comparer.

 Source : http://www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/fiches_bio/palma_la/palma_la.htm
 
Discographie
 
- CD intitulé "La Palma", dans la collection " Succès et raretés ", de la maison Chansophone (numéro 157).
 
 
Références bibliographiques
 
- http://www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/fiches_bio/palma_la/palma_la.htm