Monsieur Basile Pachkof, qui conduit des recherches sur l'histoire de la Mi-Carême, a apporté un intéressant élément d'information. En effet, il cite le journal Le Matin, du 20 février 1937, page 2, 5° colonne, et remarque que la salle du Magic City fonctionnait encore en 1937, après la décision administrative de fermeture de 1934.
On peut penser que la fermeture de la salle de bal a été liée aux troubles importants générés par les bals de Mi-Carême, rassemblant homosexuels, travestis, et toute une population déchaînée qui faisait bruyamment la fête dans les rues avoisinnantes.
Or en 1910, la préfecture de police de Paris avait pris un arrêté interdisant la danse entre hommes. Et en 1934, le préfet de police Jean Chiappe a mis en application cet arrêté et a fait fermer tous les établissements concernés, dont la salle de bal de Magic City.
Cette interdiction de bal n'aurait donc pas touché d'autres types de rassemblement, dont celui mentionné par Monsieur Pachkoff.
Par ailleurs, l'adresse donnée par l'article ne correspond pas exactement à celle connue. Erreur de journaliste ou autre entrée pour la salle de bal ?
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